jeudi 16 mars 2017

'Notre' pépinièriste Nicolas Lachaze





Ce jeune pépiniériste est  installé en Auvergne dans le Cantal proche de Champagnac. Il a obtenu le label "végétal local" en 2015 pour la production de 25 espèces (notamment récoltées par la mission haie Auvergne) et produit plus de 50 000 plants d'arbres et d'arbustes par an. Dans cette pépinière, la qualité du plant est primordiale.

C'est à l'occasion d'une journée d'alerte sur la production de nos végétaux locaux que notre classe de terminale production horticole et technique commerciale a rencontré M. Lachaze pour nous sensibiliser sur l'importance de produire des végétaux locaux pour leur rusticité et leur adaptation en milieu naturel. C'est pour cela que nous sommes allés récolter des graines sur la colline de Mirabel qui se situe proche de Riom en Auvergne.Ce travail de récolte de graines est soutenu par l'association Yves Rocher et par l'Afac ( l'association française d'Agroforesterie ) . M. Lachaze a environ une trentaine d'années. Lors de cette rencontre le pépiniériste nous à expliqué comment il procédait pour obtenir des arbres et des arbustes de qualité.
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M. LACHAZE














Il y a plusieurs manières de produire un plant et la tentation est de les produire le plus rapidement possible. Mais la Mission Haies les a alerté sur le fait que les plants plantés présentaient des reprises plus ou moins vigoureuses et hétérogènes selon les années. En s’intéressant à la technique de pépinière, il a décidé de produire ses plants de la façon suivante :
Hormis pour les boutures de saules, les plants issus de graines sont semés sur un substrat de tourbe et d’écorce et repiqués en godet. Après levée, les plants assez résistants sont plantés en pleine terre en septembre de la première année et ils passent ensuite une deuxième année « rustique » sur une parcelle au sol acide, en condition ventée et sans arrosage. Le vent favorise un fort diamètre au collet, un meilleur enracinement et limite les maladies fongiques. L'absence d’arrosage permet aux plants d’apprendre à lutter contre le sec. Il est prouvé scientifiquement qu’un plant ayant souffert du sec dans son jeune âge est plus résistant au sec étant adulte. De plus, il pince régulièrement les arbustes buissonnants, de manière à améliorer le coefficient hauteur/ diamètre et cela stimule également le système racinaire.
Enfin, il passe une lame souleveuse entre fin août et début septembre, de manière à casser les racines. Les plants ont alors deux mois pour reconstituer des radicelles avant l’arrachage.
Cet ensemble de pratiques devrait permettre de produire des plants très rustiques. Les planteurs auront un double bénéfice : une origine génétique locale diversifiée et des plants élevés de manière rustique pour s’adapter rapidement.

1 commentaire:

  1. promouvoir le local c'est promouvoir le Développement Durable et c'est incontournable!!!!

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